Pourrie-gâtée c'est peu dire!!!

Et dire que la journée avait mal commencé... Réveil à 7 heures pour aller courir avec mon mari: je me suis trouvée en moins bonne forme encore qu'hier et je me suis arrêtée à mi-parcours (bien que je ne sache pas si j'avais plus de fatigue physique ou morale), ce qui ne m'était jamais arrivé auparavant. Une fois une grosse partie de mon stress transférée à l'homme (remarquez, il est gentil d'en prendre un peu à son compte), retour à la maison pour finir de préparer l'oral... de sport!

Au moment où je rentrais sous la douche et je contemplais un peu désolée les "magnifiques" teintes de mon pied gauche (figurez-vous que les solvants des anti-inflammatoires font déteindre les chaussures... et que ça vient facilement, mais ça s'en va très difficilement!), j'entends un coup de sonette... "Le facteur!!!", me suis-je exclamée en toute logique. Je pense que vous imaginez assez bien la scène: je ressors de ma douche et vais répondre à l'interphone (vive les apparts quelquefois). Heureusement, c'était le facteur habituel (celui de la semaine dernière n'était guère sympathique), qui m'a dit que, "bien sûr", il montait. En attendant, re-course dans l'autre sens, enfilage à moitié mouillée du survêt que je venais d'enlever moins de cinq minutes auparavant, d'un sweat (le t-shirt était déjà dans la machine à laver), d'une serviette sur mes cheveux... et re-course dans l'autre sens pour ouvrir audit facteur.

J'en ris rien que de revoir sa tête, mi-amusée, mi-gênée, car il a bien vu qu'il tombait comme un cheveu sur la soupe. Il a eu la décence de ne rien relever (et je le dis parce que ça m'est déjà arrivé auparavant d'"entendre" un facteur peu gentil penser très très fort que les femmes au foyer n'en faisons vraiment pas beaucoup). En plus, j'ai eu l'occasion de lui rendre service en réceptionnant un colis pour ma voisine, donc il est parti plutôt content de sa mission accomplie.

Je suis une affreuse, je vous fais patienter, je sais...

Le premier colis (elle en avait deux, en plus, la chanceuse) était de Bellesahi. Je vous laisse admirer, ça se passe de commentaires, je pense.

Tout en délicatesse; ça lui ressemble tant, je trouve...

Mille fois merci, Bellesahi. Je me ferai une joie de remplir ce petit carnet avec que des beaux mots. Et puis, je te l'ai dit, ce coeur restera toujours pour moi le souvenir que tout au long de cette aventure-concours (que je l'aie ou pas, d'ailleurs), j'ai pu compter sur le soutien de plein de femmes bien, qui ont cru en moi. Il m'accompagnera donc tout au long des deux semaines à venir avant de trouver une place définitive (peut-être même que sa place définitive sera "tout près de moi où que je me trouve").

Le deuxième colis était celui de ma swappeuse, Katell. J'en suis restée sans voix. Je ne peux même pas vous faire une mosaïque pour vous montrer comment j'ai été gâtée, alors nous allons procéder par étapes.

Les livres, tout d'abord, car c'était là l'objectif premier de ce swap.

Il y avait un recueil: Nouvelles de Bretagne, sur le thème "libraires, librairies". Mais aussi Saga et La boîte noire et autres nouvelles, de Tonino Benacquista, que je voulais découvrir depuis longtemps. J'y ai également trouvé La colère des aubergines, de Bulbul Sharma, que Katell a eu l'attention de me faire dédicacer au festival Etonnants Voyageurs (et moi qui l'autre jour étais baba devant le blog de Bellesahi). A ce propos, en lisant le quatrième de couverture, cela m'a fait penser au livre Como agua para chocolate, de Laura Esquivel, pour ce mélange de cuisine et d'histoires de vie. Si c'est le cas, je sens que je vais aimer, car ça me rapellera aussi mon pays d'origine et le doux temps de mon enfance, quand je fréquentais la maison de ma grand-mère (et sa cuisine, bien sûr!). Pour finir, un superbe petit livre des éditions du mouton cerise (rien que le nom déjà c'est tout un poème), Tout plein, tout plein... de tendresse! A regarder avec les enfants sans modération aucune (pour une fois qu'on n'a pas à se restreindre). Je sens que tout ça va descendre à la vitesse de l'éclair entre la fin des oraux et l'attente des résultats (cinq jours quand-même).

Maintenant, on peut parler des "à côtés" et, là, ma voix loin de me revenir, était partie encore plus loin (impossible à ce stade de la rattraper). Voyez plutôt:

Côté thés, j'ai été gâtée avec du thé de Pâques (je connaissais celui de Noël, mais pas celui-là), du millepertuis et, dans deux superbes boîtes, un délicieux thé au jasmin (dont je profite en vous écrivant ce billet) et des fleurs de thé, "à regarder s'épanouir dans une théière transparente", le tout emballé avec grand soin.

Encore?, me direz-vous. Il y avait une affichette du Festival Etonnants Voyageurs, une très jolie "carte-souvenir", avec une très belle photo de broderie, des marque-pages des éditions du mouton cerise (ce nom... je sais, je vous l'ai déjà dit), du très beau papier d'origami, et une carte dont je ne vous dévoilerai pas le contenu, mais qui m'a fait venir les larmes aux yeux (pour le coup, c'était moi, la "gamme d'émotions").

Du coup, "Humeur infernale, te voici conjurée!!!" (là, imaginez-moi le doigt pointé vers la porte...)

Ceci étant dit, je remercie de tout coeur Katell et Bellesahi, qui ont si bien su me percer à jour pour mieux me gâter, sans oublier Flo qui nous a permis de faire toutes ces belles rencontres.

Comments

[maijo]

- N-talo, tu l'as dit.
- Cathulu, merci.

[cathulu]

Tou plein tout plein de ...tout !Allez courage, plus que deux semaines ! Bises!

[n-talo]

wouahou

[maijo]

Val, bizatoiaussi.

[valdebaz]

Il y a des jours comme ça où tout s'éclaire :)) Katell et Belle sont des amours mais comme elles ont eu raison ! Belle, si tu repasses par ici, je te fais un clin d'oeil... bon on verra demain (personne ne comprend ? c'est normal, c'est une histoire de facteur...)
Profite bien de toutes ces merveilles ! et encore, on ne le dira jamais assez : BON COURAGE MAIJO !!!