Les noeuds
Basile Porquet est le dernier héritier d'une dynastie consacrée aux noeuds. Depuis le temps de son arrière grand-père, la famille a toujours vécu de la vente de cordes à noeuds, qui ont accompagné des générations d'écoliers et de marins. Basile est d'ailleurs un virtuose du noeud, les cordes ont envahi sa maison où ne subsiste aujourd'hui que la misère tant économique que morale.
Le temps d'un après-midi, Basile passe sa vie en revue, pendant qu'il confectionne quelques noeuds supplémentaires: ses rêves, les querelles avec ses aïeuls (car Basile a des comptes à régler avec ceux qui lui ont assuré qu'il y aurait toujours une place pour ses noeuds), ses espoirs déçus mais jamais abandonnés.
J'avoue avoir été un peu déçue par Les noeuds. On retrouve avec plaisir la plume de Franz Bartelt, qui décrit les grandes misères humaines comme s'il s'agissait d'anecdotes du quotidien, avec humour et un certain sérieux empreint de légèreté. Cela dit, j'avoue avoir eu du mal à rentrer dans le monologue de Basile, peu encline que je suis à être compatissante avec les gens qui s'appitoient trop sur leur sort.
Bref, un agréable moment de lecture mais qui ne restera pas dans les annales. J'ai, de loin, préféré Les bottes rouges.
L'avis de Valdebaz, à qui je dis un grand merci pour le prêt.
Franz Bartelt, Les noeuds, Le dilettante.