Petit détour par Hong Kong - fin
Le lendemain de notre escapade sur Stanley, direction l'île de Lantau. Nous prenons d'abord le ferry à Central pour un assez long parcours, puis débarquons sur l'île où nous devons prendre le bus pour nous rendre à notre première destination, le village de pêcheurs de Tai O. C'est un autre visage de Hong Kong que découvre le voyageur, beaucoup plus asiatique et assez éloigné des préoccupations de la finance internationale.
Le marché: si, si, c'est bien un requin séché derrière Petitou. Quant à la dame, elle fait une méga-poêlée... d'escargots.
Quelques temples.
Sur le chemin, nous avons vu ça, savez-vous ce que c'est? Non? Rien que le concept de la chose ferait hurler un médecin occidental, scandalisé par le risque de prolifération de salmonelles et autres bestioles peu sympathiques. Toujours pas?
Ce sont des jaunes d'oeufs, salés, qui sèchent au soleil. Plus tard, ils seront utilisés dans des pâtisseries chinoises traditionnelles, tels les gâteaux de la lune ou Moon cakes, dont je vous avais parlé l'année dernière en cette même période. Il ne faut pas chercher à comprendre, mais la vision de ces boules dorées m'a toujours attirée, notamment ce jour-là, où elles resplendissaient au soleil (au marché couvert de Taishan il y en avait aussi, mais le soleil ne brillait pas dessus).
Midi approchant, nous nous sommes mis en quête d'un endroit où manger. En effet, outre son ambiance "authentique", Tai O nous avait aussi été vanté pour ses restaurants de fruits de mer. Et on ne nous avait pas menti!!! Dans un petit restaurant qui ne payait pas forcément de mine, nous nous sommes régalés de gambas aux noix de cajou, de crevettes aux légumes, de poisson et des crabes les plus charnus que j'aie jamais mangé, au gingembre, s'il vous plaît. Si je ne vous ai pas mis de photo des plats, c'est parce que lorsqu'ils sont arrivés, nous étions trop occupés à les manger. :-))
Petit passage par le minuscule mais charmant musée ethnologique du village, où sont exposés des outils, des vêtements traditionnels et autres ustensiles. Une visite courte mais très instructive, puis reprise d'un bus à destination du grand Bouddha.
Bye bye Tai O!!!
Là encore, complet changement d'ambiance à seulement quelques kilomètres et quelques minutes d'autobus. Car le Bouddha de Lantau est niché au coeur d'un village touristique, Ngong Ping (vous pouvez tout à fait lire piège à touristes, ce n'est pas moi que ça choquera). Une vraie communauté bouddhiste vit dans les murs du monastère Po Lin, si rénové qu'il en perd de son authenticité. Peut-être est-ce parce que la semaine d'avant nous arpentions les villages et monastères du Yunnan tibétain, mais finalement le monastère de Lantau ne nous a pas marqués plus que ça.
Le Bouddha, en revanche, est impressionnant. C'est le plus grand Bouddha assis du monde, qui vous regarde du haut de sa colline. Et une fois qu'on est monté, si le ciel est dégagé, la vue est absolument splendide.
Quelques petites marches...
Mais que ne ferait-on pas pour une vue pareille!!!
Pour redescendre, nous nous sommes laissés aller à jouer les touristes et avons emprunté l'immense téléphérique qui relie, en plus de 20 minutes, Ngong Ping au terminus du métro. Par le plancher de la cabine cristal, nous avons tous profité de la magnifique vue qu'offre cette île, dont plus de la moitié est un parc national. On a aussi une vue "presque du ciel" sur l'aéroport de Hong Kong, d'où on voit décoller les avions. Et des immeubles de plus de quarante étages, qui finalement paraissent ridiculement petits (comme quoi...).
Je vous épargne les têtes ravies mais épuisées des loulous à la descente. Ce fut une autre journée inoubliable.
Bye bye Hong Kong!
Malheureusement, nous ne reviendrons pas te voir de sitôt...
PS: l'opinion que j'ai de Hong Kong est celle d'une étrangère, puisque nous n'y allions qu'en visite, et jamais pour des voyages très longs. D'autres blogueuses en ont un autre regard, pour y avoir vécu. Allez voir chez elle, par exemple, même si comme moi, elle est de retour.
PS2: N'hésitez pas à cliquer sur les petites photos, elles s'agrandissent.